Le caractère naturel de cet abri pour les navigateurs permet de croire à une grande ancienneté de ce port.
Dès les premières années du XVIe siècle, des bateaux armés dans ce port vont à la pêche à la morue à Terre-Neuve et surtout en Islande, les marins de ce secteur étant déjà réputés pour leur connaissance des côtes septentrionales de l'Amérique du Nord. Aujourd'hui, la rue des Islandais et le quai des Terre-neuvas sont encore là pour en témoigner.
Dahouët a connu une grande activité comme port de commerce, participant à l'exportation de produits agricoles (pommes de terre par exemple) et l'importation de divers matériaux (engrais, charbon, chaux...)
Les armements à la grande pêche furent aussi nombreux. Les armateurs résidaient à l'origine à Pléneuf, puis pour certains d'entre eux à Dahouët. Plusieurs maisons d'armateurs sont encore visibles sur le quai. Une cale porte le nom de l'armateur Léon Hamonet, père du peintre du même nom.
La pêche resta un moment la seule activité quand, faute de trafic suffisant, Dahouët fut déclassé comme port de commerce.
Aujourd'hui encore, une poignée de chalutiers d'armateurs dahouëtins, rentrent régulièrement leur pont chargé de poissons, crustacés, praires et coquilles Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc. Mais le plus gros de cette activité s'est depuis la fin du XXe siècle déplacée et concentrée sur le port d'Erquy, qui dispose d'une criée.
En septembre 1999, après la construction et la mise à l'eau de sa dernière construction, le dernier chantier naval travaillant le bois à Dahouët a fermé ses portes. Depuis, plusieurs ateliers de mécanique navale et de services à la plaisance se sont développés dans les alentours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire