Nantes, dont la population dépasse 270 000 habitants, connaît maintenant une renaissance industrielle et commerciale grâce à ses chantiers, ses usines et son port (plus de 2 millions de tonnes de trafic par an); renaissance intellectuelle aussi depuis que le 29 décembre 1961, un décret a sanctionné la fondation d'une nouvelle université, en remplacement de celle disparue à la Révolution. En 1968, une importante fabrique de caoutchouc dépendant des usines Renault donne du travail à près de 300 personnes.
LES MONUMENTS
Ils sont trop nombreux pour être présentés chacun en particulier. On ne peut que les citer :
LA CATHEDRALE avec le magnifique tombeau de François II et de la jeune Marguerite de Foix, commandé à Michel Colombe par la duchesse Anne.
La cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes
La cathédrale est certainement l'un des plus beaux monuments de la cité. Sa lumière intérieure et l'élancement de ses voûtes sont remarquables.
La première cathédrale date du second quart du VIe siècle mais elle fut incendiée par les Normands. La cathédrale actuelle - hormis la crypte romane qui date du XIe siècle - a été entreprise au XVe siècle.
Érigée au point haut de l'ancienne cité, la Cathédrale est le résultat d'une longue et complexe histoire qui s'étale pour l'installation, sur plusieurs siècles, et pour la construction, sur 457 années : sa nef flamboyante du XVe siècle, son transept sud du XVIIe siècle, son transept nord, son choeur et son abside de la seconde moitié du XIXe siècle.
Au fil des siècles, la cathédrale a été l'objet de multiples transformations jusqu'en 1972 où un terrible incendie détruisit toute la charpente. Heureusement, les voûtes gothiques résistèrent ce qui nous vaut de toujours pouvoir l'admirer.
La cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes
LES QUAIS du Commerce, de la Fosse...
Le quai de la Fosse est un célèbre quai des bords de Loire à Nantes. Grâce à son prolongement par les quais Ernest Renaud et d'Aiguillon, il relie la place du Commerce à la Butte Saint-Anne, dans le quartier de Chantenay.
L'Eléphant - Quai du Commerce
|
De même que sur l'île Feydeau, le quai a gardé du XVIIIe siècle de nombreux hôtels particuliers d'armateurs en tuffeau, dont certains penchent sensiblement en raison des terrains marécageux sur lesquels ils ont été construits. Les mascarons affichent des thèmes tantôt marins, tantôt bachiques.
Quai Nantes - Ile Feydeau
C'est à cette adresse qu'est signé l'Édit de Nantes en 1598, dans la Maison des Tourelles, située au niveau de l'actuelle rue du Maréchal de Lattre de Tassigny. Cette maison est détruite lors des bombardements de la ville durant la Seconde Guerre mondiale.
Maison des Tourelles
Signature de l'Edit de Nantes 1598
Mais le quai de la Fosse doit surtout sa réputation aux nombreux bars à marins et maisons closes qu'il concentrait. S'il garde sa réputation de « quartier chaud », sa rénovation récente tend à le rendre plus respectable.
Nantes : vue panoramique du quai d'Aiguillon, du quai Ernest Renaud et du quai de la Fosse
Le MASSIF CHÂTEAU DES DUCS, de la fin du XVe siècle, et son Grand Logis dont les fenêtres semblent des dentelles de pierre .
Le château des ducs de Bretagne / musée d'histoire de Nantes
D'abord simple tour, le château de Nantes n'a pas toujours été tel qu'il se montre aujourd'hui à nos yeux. Chaque période de son histoire y a mis sa pierre et chaque pierre évoque un souvenir.
Le château des ducs de Bretagne, dans sa partie la plus ancienne, date du XIIIe siècle. Mais c'est au XVe siècle, sous l'égide de François II, dernier duc de la Bretagne indépendante, qu'il a été transformé pour devenir le lieu de résidence de la cour bretonne, à la fois palais résidentiel et forteresse militaire défensive.
Au XVIe siècle, avec le rattachement de la Bretagne à la France (1532), il devient une demeure des rois de France. Au début du XVIIe siècle, le château est transformé en caserne. La Ville de Nantes, devenue propriétaire en 1915, le destine à devenir un musée municipal.
Depuis 1924, l'art populaire régional est fortement représenté dans les collections : costumes, mobilier, ferronnerie et céramique... En 1955, le musée accueille le fonds du musée des Salorges détruit par les bombardements de 1943 ; ce fonds illustre le passé fluvial et maritime de la ville de Nantes et l'histoire de ses activités industrielles et commerciales.
Le monument a bénéficié d'un vaste programme de rénovation. Un espace muséal permanent est créé dans les prestigieux bâtiments de la fin du XVe siècle construits sous François II.
LE THEÂTRE GRASLIN datant du XVIIIe siècle.
Fleuron du patrimoine architectural de la Ville construit en 1788, le Théâtre Graslin porte le nom d'un receveur général des fermes du roi, Jean-Joseph Louis Graslin qui fit aménager au XVIIIe siècle les terrains situés au-dessus de la Fosse. Le quartier s'organise autour d'une place dominée par le théâtre abritant les représentations de l'Opéra de Nantes.
LE THEÂTRE GASLIN - NANTES
LE JARDIN DES PLANTES DE NANTES
Sa réputation scientifique était déjà bien établie au milieu du xviiie siècle. En 1726, Louis XV avait en effet ordonné aux capitaines des navires de Nantes de ramener graines et plantes des colonies et pays étrangers. Ouvert au public en 1829, il est transformé à l’anglaise en 1860, et ses collections sont sans cesse enrichies par l’apport des navigateurs et l’achat d’espèces rares. Quatre kilomètres d’allées, près de 600 essences et 500 variétés horticoles, dont de nombreux camélias et magnolias. Classé parmi les cinq plus grands jardins victoriens, il a été labellisé jardin botanique d’Europe en 2000, puis jardin remarquable par le ministère de la culture en 2009.
Par une ironie de l'histoire, la ville de Nantes - préfecture de la Loire Atlantique - ne se trouve même plus dans la région dont elle fut autrefois la capitale. Lors de la division de la France en régions, survenue à l'époque Vichy en 1941, il fut décidé de ne pas inclure les deux villes, Rennes et Nantes - éternelles rivales - au sein d'une même région.
Son architecture permet la présentation chronologique d’une collection dense, harmonieuse, véritable histoire de la peinture occidentale du XIIIe au XIXe et des pratiques artistiques du XXe à nos jours.
Au rez-de-chaussée, les collections du XX ième siècle s’organisent autour de beaux ensembles donnant une vision éclectique et ouverte de l’art moderne et contemporain
La Chapelle de l'Oratoire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire