lundi 17 octobre 2011

TALMONT SAINT HILAIRE

Talmont-Saint-Hilaire est une commune française sur la Côte de Lumière, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.

Histoire

  • La terre de Talmont fut donnée au XIe siècle par Guillaume le Grand à Guillaume le Chauve, qui y construisit un donjon.
  • Une forteresse y fut construite par Richard Cœur de Lion.
  • La seigneurie appartint par la suite aux Mauléons, aux Thouars et à la famille d'Amboise
  • Louis XI en fit donation au XVe siècle à son historiographe Philippe de Commynes.
  • Le château fut assiégé au XVIe siècle siècle par Henri de Navarre, et son donjon fut démantelé au XVIIe siècle siècle par Richelieu.
  • Le dernier seigneur de Talmont, Antoine Philippe de La Trémoïlle, monta sur l'échafaud en 1794.
  • La ville garde le souvenir de Béatrix de Machecoul, dont la légende fit une ogresse.







  • La commune de Talmont a fusionné en 1974 avec Saint-Hilaire-de-Talmont, devenant ainsi Talmont-Saint-Hilaire

Géologie

Le site du Veillon et ses traces de dinosauriens

 

En 1963, M. Gilbert Bessonnat, passionné de sciences, découvrit ces traces en effectuant un relevé géologique de la falaise. Il fut le premier à les identifier comme étant des traces de dinosauriens. Le site fut alors précisément étudié par F. Lapparent, C. Montenat et M. Ters.



Lors de la découverte, le gisement fut pillé. Aujourd'hui, il est protégé et seule l'observation et les photographies sont permises.
Les empreintes de dinosauriens ne sont visibles qu'à certaines périodes de l'année, surtout en hiver lorsque les courants marins entraînent le sable au large. Pendant la période estivale, l'observation paléontologique reste plus délicate car le sable et les algues envahissent les lieux.


Un paléo estuaire


Le paléo estuaire du Veillon est aujourd'hui essentiellement connu par les traces tridactyles de dinosauriens bipèdes qu'il recèle. Les empreintes, par milliers, se succèdent sur trois couches géologiques dont l'épaisseur totale ne dépasse guère une dizaine de mètres.
À la base, la première strate présente des indices de sols de plaines alluviales tropicales, et l'on pense qu'il s'agissait d’une zone plane avec des apports liés à la crue du fleuve. Le second niveau témoigne d'un environnement de type lagune soumis à l'influence du fleuve. La troisième couche est constituée par un calcaire dolomitique argileux jaune plus ou moins coquillier connu sous le nom de « calcaire Nankin » . C'est ce dernier étage qui présente des traces de dinosauriens, inscrits sur une plage de fond de baie largement ouverte sur l’océan.
Il y a 204 millions d’années, à la fin du Trias et au début du Lias inférieur, la flore était essentiellement constituée d’une végétation de l’ordre des coniférales, révélant une certaine aridité du milieu, sans doute liée à la salinité.
L’étude des traces d'animaux (photographies, relevés….) permet de distinguer différents dinosauriens bipèdes dont : Eubrontes veillonensis, les Grallators olonensis et les Talmontopus Tersi. Le plus grand Eubrontes veillonensis atteignait environ 3 mètres de hauteur et avait une enjambée d'environ 1,20 mètre.


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