lundi 17 octobre 2011

SAINT VINCENT SUR JARD

Saint-Vincent-sur-Jard

Commune française, située dans le département de la Vendée (sur la Côte de Lumière) et la région Pays de la Loire.

Histoire

De son passé néolithique au séjour de Georges Clémenceau, l'histoire de Saint-Vincent-sur-Jard est très riche.

En 1919, juste avant la signature du Traité de Versailles, Georges Clémenceau décide, à 78 ans, de se retirer sur ses terres vendéennes. Entre l'océan et la maison de pêcheur qu'il loue au propriétaire du château de la Guignardière à Avrillé, le "Père de la Victoire", grand Ami de Claude Monet, réalise le pari de créer un jardin sur la dune. La maison est restée dans l'état où elle se trouvait à sa mort en 1929, avec son mobilier et ses souvenirs.

Ce musée incontournable est à visiter à Saint-Vincent-sur-Jard : la maison de Georges Clemenceau avec son jardin "impressionniste" à la Claude Monet !




Georges Clemenceau, né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 24 novembre 1929 à Paris, est un homme d'État français, radical-socialiste, président du Conseil de 1906 à 1909, puis de 1917 à 1920.
Issu d'une famille républicaine, il fut maire du 18e arrondissement de Paris puis président du conseil municipal de Paris au début de la Troisième République, ainsi que député en 1871, puis de 1876 à 1893, siégeant en tant que républicain radical. Défenseur de l'amnistie pour les Communards et anticlérical, il prôna inlassablement la séparation de l'Église et de l'État et s'opposa à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules Ferry sur cette question. Fondateur du journal La Justice et de la Société des droits de l'homme et du citoyen, il travailla ensuite à L'Aurore et prit une part active dans la défense du capitaine Dreyfus.

Élu sénateur en 1902, bien qu'il ait critiqué dans sa jeunesse l'institution anti-républicaine du Sénat et de la présidence de la République, il fut nommé ministre de l'Intérieur en 1906, se désignant lui-même comme le « premier flic de France ».

Surnommé « le Tigre », il réprima alors les grèves et mit fin à la querelle des inventaires, devenant président du Conseil de 1906 à 1909. Retournant au Sénat, il fonda un nouveau journal, L'Homme libre, renommé L'Homme enchaîné après avoir essuyé la censure au début de la Première Guerre mondiale.
En novembre 1917, il fut nommé de nouveau à la présidence du Conseil et forma un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Négociateur lors de la Conférence de Versailles, le « Père la Victoire », après avoir promulgué la loi des huit heures, manqua de se faire élire à la présidence de la République en 1920, étant critiqué à gauche et à droite, et se retira de la vie politique.
Son destin politique est intimement lié au département du Var : député de 1885 à 1893 pour le seul arrondissement de Draguignan, il est élu comme sénateur du Var en 1902 et réélu en 1909. De ce département, il disait « qu’il [était] l’un des purs joyaux de notre pays ».




PROMENADES EN BORD D'OCEAN








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